Note importante :La page présentée n’a été créée que dans l’unique but de servir d’illustration à cet article. Elle n’existe plus, et a été initiée depuis un compte créé lui aussi à cet effet. Par ailleurs, son intitulé ne reflète en rien la pensée de Sebdelkil. Il est volontairement « choquant » pour permettre de ne pas passer, dans un premier temps, les mailles de la censure Facebook.
Vous allez me dire, que ceci n'est pas du piratage et effectivement, ce n'est pas du piratage !!
Juste un gros manque de sérieux, de la part de Facebook !Alors voyons un peut ça...
L’une des fonctionnalités de Facebook, très prisée par une certaine tranche d’âge des utilisateurs, est le système de pages / groupes. Une page ou un groupe fédère des utilisateurs autour d’un point commun, qu’il soit sérieux (une enseigne de magasin, un artiste) ou totalement absurde.
Par mesure de précaution, une censure est mise en place au moment de créer une page ou un groupe, afin d’empêcher l’existence de pages telles que « j’aime la cocaïne » ou « Vive Marc Dutroux ! ». Tout ceci est parfaitement normal.
Toutefois, cette censure a ses limites, bien vite atteintes. Le but de cet article est d’en faire la démonstration, afin de « dénoncer » le manque de professionnalisme de la société Facebook dans ses obligations de sécurisation du site.
1. Première tentative de création d’une page
Ici, le nom « Faire l’apologie de crimes de guerre » est clairement refusé.
2. Seconde tentative de création d’une page
Le nom de la page demandée est « FAIRE L’APOLOGIE DE CRIMES DE GUERRE ». Encore une fois, refus. A noter que le nom, dans le champ, a une casse différente : le changement provient de Facebook, qui semble ne pas aimer les noms intégralement rédigés en majuscules.
3. Troisième tentative de création d’une page
Et bien oui ! En changeant le nom de la page demandée pour « FaiRe L’aPoLoGie De CRiMeS De GueRRe », le filtre n’y voit que du feu et valide la création. Rien n’a changé par rapport aux deux tentatives précédentes… si ce n’est la casse particulière de celle-ci.
4. Conséquence
Grâce à Facebook, n’importe quel utilisateur peut désormais déclarer aimer l’apologie de crimes de guerre, malgré le semblant de protection mis en place.
5. Tentative post-création
Cerise sur le gâteau : grâce à l’interface de gestion de la page, il est possible de demander le changement de nom pour celui qui nous avait été refusé à la première étape de cette démonstration. Où est le filtre ?
6. Résultat final
Malgré le filtre présent à la création de la page, il est tout à fait possible de nommer une page sans contrainte sur les termes choisis. Il est inquiétant de constater que Facebook semble prendre, une fois de plus, la question de la sécurité à la légère.
Il est à noter cependant qu’un nom propre, très fortement lié aux heures les plus sombres de la France durant la Seconde Guerre Mondiale, soit refusé à chaque étape de cette démonstration ; pourquoi seulement ce nom ? Le filtrage des pages Facebook est décidement bien étonnant.