Post Populaire



Le « Deep Web » est en quelques sortes la partie immergée de l’Internet que vous connaissez tous, invisible aux yeux des moteurs de recherche et inaccessible aux non initiés. En bref, c’est une zone de non droit où la cybercriminalité rejoint la criminalité. Explications.
Comment y accèdent-on ?

TOR (The Onion Router), IP2 Web ou encore Freenet. Ces moyens permettent non seulement de naviguer incognito mais aussi d’héberger des sites en leur sein. Ces derniers ne sont accessible qu’en connaissant leur adresse exacte et de ce fait, ils ne sont pas indexés par les moteurs de recherche. Cela implique qu’il faut avoir des connaissances dans le milieu afin d’y accéder.
Que pouvons-nous y trouver ?

Des produits physiques et virtuels (dématérialisés) y sont présents. La liste est longue et on ne peut mentionner qu’une partie qui représente la majorité des ventes illégales actuelles :
drogues diverses (cannabis, héroïne, cocaïne, opium, Barbituriques, Amphétamines, LSD, et des dizaines d’autres psychotropes
armes en tout genre
services de piratage professionnel
faux papiers et fausse monnaie
malwares (trojans/botnets, password stealers, keyloggers, crypters FUD, binders, ransomwares, etc)
hébergement « bulletproof » & VPN sans logs
informations bancaires volées (dumps de cartes de crédit et identifiants bancaires en ligne)
matériel volé ou acquis illégalement via le carding (blanchiment d’argent)
photos et vidéos illégales (torture, pédopornographie, etc)
documents classés secret défense
Quels sont les moyens de paiement qui y sont utilisés ?

Les monnaies virtuelles sont à l’honneur dans ce monde underground, le but étant bien entendu que ce genre de monnaie ne laisse aucune trace des transaction et permet aux deux parties de rester dans l’anonymat. Ces monnaies sont nombreuses et l’on peut en citer quelques unes :
Bitcoin (cryptomon0naie)
PayPal (dans certains cas seulement, les transactions peuvent êtres tracées)
Liberty Reserve (récemment fermé par le FBI)
Webmoney
PerfectMoney


Les cartes prépayées anonymisées sont aussi très prisées des criminels. Tous ces nouveaux moyens de paiement en vogue dans l’underground n’offrent aucun contrôle possible de la part des institutions financières mondiales ou des autorités.
Pourquoi ces réseaux clandestins sont intouchables ?

Comme souvent, les autorités se retrouvent démunies face aux technologies avancées des cybercriminels. Le chiffrement de bout en bout est omniprésent et le seul moyen semble d’attendre que la cible commette un faux pas et révèle ainsi son identité (ou du moins une adresse IP pouvant être tracée afin de remonter jusqu’à ce dernier).

- sebdelkil 2009-2015 - Aucun droit réservé -